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Hier soir j'ai fait un rêve cool et c'était chouette

[glow=green:0c29b29526]UNE NUIT AVEC OTAKU[/glow:0c29b29526]
Quatre. Ils sont quatre à s'avancer sur moi. Autant dire qu'ils sont trois de trop, je n'ai aucune chance, ils vont me massacrer, en plus ils ont l'air plutôt rapide pour des morts-vivants. Leurs déplacements n'ont rien à voir avec les vieux films de zombis que j'ai pu voir à la télévision. Si je pouvais avoir Romero en face de moi, il entendrait parler du pays ce sale menteur, ah je le retiens lui et ses zombis pourris qui marchent encore moins vite que ma grand-mère ! Mais là n'est pas la question, il faut que je me sorte de cette mouise, et vite fait ! Si seulement j'avais un flingue, ou un lance-grenades, ou un " action man " mission aquatique… Mais qu'est-ce que je raconte ???
Le premier macchabé ambulant et déjà sur moi, et essaye de m'arracher la gorge. Je n'ai plus d'autre choix, je dois me battre. Sans réfléchir, je lui attrape le cou et fait faire un 360 à sa tête qui se détache comme par magie de son corps avant de rouler sur le sol. Whaouh, j'y suis peut-être allé un peu fort…

Je n'ai pas de temps de m'attarder sur la question que les trois autres tentent de me transformer en kebab. Je me débats comme un beau diable mais en combinant leurs efforts, ils réussissent à me plaquer au sol ! Oh bon sang, je vais finir en boulette à couscous ! Je dois me sortir de là, c'est vrai, je ne mérite pas de finir comme ça ! Comment ça vous vous en foutez ? Bande de traîtes…Prenant mon courage à deux mains, je rassemble toute ma force, et dieu sait que j'en ai pour me remettre debout. Par miracle j'y arrive, et mon regard se pose sur le messie : une hache d'incendie accroché à un mur dont l'acier m'éblouie comme les lumières d'un grand magasin à la veille de noel.

Je m'en empare pendant que les cadavres ambulants qui me servent d'adversaires se relèvent. Alors qu'ils s'amènent sur moi je ne peux m'empêcher de sortir la phrase qui me brûle les lèvres : " vos parents ne vous ont jamais appris qu'il ne fallait pas jouer avec la nourriture ? "
Bon d'accord, ça fait un peu cliché, mais je peux vous assurer que dans certaines situations, cela fait du bien de pouvoir se prendre pour un héros de cinoche…

S'en suit une bagarre qui tourne court et qui se solde par une démembrations en régle et à grand renfort d'hémoglobine de mes trois assaillants. Triomphalement, je pose mon pied sur un des cadavres, en prenant la pose et en souriant de toutes mes dents. Mais il n'y a personne pour m'admirer, mon exploit restera anonyme. Un cri perçant me sort de mon état euphorique. C'est un cri de femme, d'après la tonalité, je peux d'hores et déjà dire qu'elle doit posséder une importante cage thoracique si vous voyez ce que je veux dire…
Je me précipite vers l'origine des sons pour voir une superbe créature enchainée à une bombe thermo-nucléaire (de marque pakistanaise au premier abord ou peut-être scandinave, mais qu'est-ce que je raconte encore…) dont le compte à rebours, est presque terminé. Je mélance comme un malade pour la désamorcer. Bien entendu, il faut que je me vautre sur le parquet à cause du sang incrustait sur la semelle de mes chaussures. Je perds quelques précieuses secondes, mais je ne me décourage pas. Je me relève est j'atteins la bombe au moment ou le compteur indique 00 : 15 . Il me reste quinze seconde pour devenir un héros ou me transformé en puzzle version gore. Il faut que je réussise… La fille elle ne fait rien pour m'aider et n'arrête pas de me brayer dans les oreilles. Pourquoi elle ne la ferme pas, elle ne voit pas qu'elle me déconcentre ? Plus que 9 secondes, la fille hurle comme si elle était à la place de Jeanne d'Arc et qu'on la brûlée vive. Sans est trop pour moi, j'attrape, la hache d'incendie, et lui fends le crâne avec. Des bouts de cervelles et d'esquilles d'os giclent sur mon visage, mais malgré cela, je souris. Je sais que c'est pas très chevalresque, mais bon sang, ce que ça fait du bien ! 5 secondes, la bombe se met à emmettre des bips assourdissants. Cela va être juste… Je me jette sur l'engin en hurlant à mon tour : " arrrgh ! "

Et c'est la chute. Bordel ! Je viens de m'exploser le genou sur la moquette de ma chambre. Il faut dire qu'il faut être con aussi pour s'amuser à sauter de son lit. J'ai passé l'âge pourtant, je me demande bien ce qui m'a pris… Mais au faites c'est vrai, ou sont passés la bombe, la fille, et les zombis ??? J'entends pourtant encore le bip bip incéssant du détonateur, mais il n'y a de trace de l'engin explosif nulle-part… Je me rends compte d'un petit détail amusant : je suis en pyjama.. ! Ca y est, j'ai pigé. Je suis vraiment trop con, les bips bips ils proviennent de mon radio réveil. Tout cela n'était qu'un rêve ou plutôt un cauchemard, quoique. Je me relève en massant mon genou endolori pour éteindre le radio réveil. Puis je jette un œil sur le foutoir monstre qu'il y a autour de moi, pas de doute, je suis bien dans ma chambre. N'empêche que je fais vraiment des rêves bizarres, je devrai peut-être consulter un psychologue ou diminuer ma dose quotidienne de pistaches… On verra ça plus tard, il est déjà 6h 45, et j'ai tout à intérêts à filer rapidos sous la douche si je veux pas être en retard pour le petit dej.

GENERIQUE

Histoire: Otaku
Script: Otaku
Dialogue: otaku
Basé sur un rêve d'otaku (of course )

Avec par ordre d'apparition:

Otaku (le seul l'unique le pathétique)
Zombis #1: Marilyn Manson
Zombis #2: Patrice Karmouze
Zombis #3: Francis Lallane
Zombis #4: (le prof de maths supra-chiant que j'avais au lycée)
La fille: N'importe qu'elle bombe fera l'affaire
Casting réalisé par Patricia Cast.

Producteur executif: Tahiti bob.

Réalisation: Canal plous, la 5 et Arte
Eclairage: 60 Watts
Décor: les enfants de l'école maternelle de perpète-les-oies
Costumes: 100% cotton
Maquillage: cirque Pinder
Effets spéciaux: Pourave entertainement
Responsable son: Corbier
Directeur photo: Sherman le chien

Crédit musical:
Los pueblos pour "aie, aie aie"
Rock n'Groll pour "Il y a des nuits comme sa"
Vomitori pour "beurp"

Remerciements:
Otaku tiens à se remercier lui-même pour avoir écrit ce que personne d'autres n'aurait pu faire à sa place, parce qu'il n'est pas comme les autres, son cerveau est malad... euh il est différent ...

[glow=green:03583b8e2a]PISTACHE POWER[/glow:03583b8e2a]

(C) Otaku production novembre 2002